Lors du conseil municipal du 14 février 2022, les élus ont lancé la réalisation d’un diagnostic complet des bâtiments communaux. Face à la vétusté de certains, l’augmentation des besoins liés à la hausse de population et les nécessaires rénovations énergétiques à effectuer, un plan d’action pluriannuel et chiffré sera réalisé pour décider de l’avenir de chaque bâtiment.
« On hérite d’un manque d’anticipation et d’un manque d’investissement dans les bâtiments communaux alors que les besoins sont de plus en plus importants notamment dans nos écoles ou pour nos associations… Dans le même temps, on porte un projet ambitieux de rénovation thermique du patrimoine communal. Ce diagnostic doit nous permettre de décider de l’avenir de nos principaux équipements. Est-ce qu’on rénove et quoi ? est-ce qu’on reconstruit et où ? est-ce qu’on agrandit et comment ? » explique André COMBIER, adjoint aux Travaux.
En effet, plusieurs bâtiments sont d’ores et déjà soumis au « décret tertiaire », une obligation de l’Etat qui vise à diminuer la consommation énergétique des bâtiments de plus de 1 000m2 de 30 % dès 2030, 40 % en 2040 et 50 % en 2050. De même, certains bâtiments sont désormais trop vétustes ou trop petits et doivent être rénovés. C’est pourquoi, cette étude comprend un diagnostic énergétique, un diagnostic d’usage et de vétusté. Elle débouchera sur un plan d’actions chiffré pour chaque bâtiment avec plusieurs scénarii.
Les bâtiments identifiés en priorité sont :
- Le Château qui accueille l’école de Musique, la MJC, l’épicerie solidaire, la cantine
- Le gymnase et la salle Jean Marion
- Le centre social
- Le restaurant municipal Joseph Domeyne
- Les 3 écoles maternelles
- La bibliothèque et la Maison du citoyen
NB : l’école Pierre Bouchard ne fait pas partie de ce diagnostic puisque d’autres études spécifiques sont déjà engagées en parallèle pour sa rénovation et son agrandissement.
Le coût total de ce diagnostic est estimé à 30 000 euros HT et pourrait atteindre 50 000 euros en fonction du nombre de bâtiments intégrés dans l’étude. Le conseil municipal a validé l’envoi d’une demande de subvention à la Banque des Territoires.